Au printemps, il y a toujours beaucoup de travail dans les vignes. Encore plus en Cappadoce car on n’y travaille pas du tout en hiver à cause du froid et de la neige.
Pour protéger les ceps des gelées hivernales, les vignes sont buttées à l’automne, c’est-à-dire que les ceps sont recouverts de terre jusqu’au-dessus des points de greffe.
Le temps s’est bien réchauffé, la végétation démarre. Il faut donc dé-butter pour éviter que le greffon ne s’affranchisse de son porte-greffe en émettant des racines. Il deviendrait alors sensible au phylloxera.
Nous procédons d’abord à un dé-buttage mécanique et nous finissons à la pioche. Ceci permet de dégager le point de greffe et de faire un premier désherbage sous le rang.
Débuttage mécanique
Dégagement du point de greffe et désherbage sous le rang
L’inter-rang, quant à lui, reste couvert. Nous ne semons rien, c’est un enherbement spontané. Il y a ainsi un grand nombre d’espèces végétales présentes qui cohabitent. C’est un moyen de préserver l’environnement en favorisant la biodiversité. La vie microbienne dans les sols est plus riche et ceci favorise l’aération des sols et un bon enracinement de la vigne.
Enherbement naturel de l'inter-rang
Cet enherbement naturel de l’inter-rang est maintenu tant qu’il n’exerce pas une concurrence trop importante avec la vigne.
Dans nos vignobles, le Chardonnay, cépage précoce, est en train de débourrer. Les bourgeons d’hivers ont beaucoup grossi et les premières pointes vertes apparaissent.
Pointes vertes sur le Chardonnay du vignoble de Zeynep
Le Cabernet-Sauvignon, bien plus tardif, n’en est qu’au stade des pleurs. C’est la montée de sève du printemps qui goutte à l’extrémité des sarments qui ont été taillés.
Cabernet Sauvignon du vignoble de Zeynep, stade des pleurs
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